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Nicolas_Faure/ASTRONOMIE/-Astro_Ico.gifL'actu - TOUTES LES ETOILES FILANTES de l'année

Les étoiles filantes, qu'est-ce que c'est ?

Petite explication en vidéo. Cela concerne l'essaim des Perséides, au mois d'août, mais le principe est chaque fois le même :

 

 

 
Créée en 1997, un épisode de cette série était diffusé chaque soir et montrait en l'expliquant le ciel tel qu'il était en temps réel. Si la position de la Lune et des planètes n'est donc pas actualisée, les phénomènes saisonniers sont toujours d'actualité et bien situés.
 

 

Gros plans d'étoiles filantes :

2 étoiles filantes qui passent au moment précis où le photographe fait son cliché. Joli hasard !
Clic pour agrandir.

meteore_grosplan01.jpeg
 
meteore_grosplan02.jpeg
 

 


DES VOEUX TOUTE L'ANNEE !

 

ESSAIM
(clic pour description)

Période 
d'activité

Date du 
maximum

Maximum

Taux horaire 
moyen

Taux horaire
maximal

Radiant
(provenance apparente)

Origine

Quadrantides

Du 28 décembre 
au 7 janvier

Du 1 au 5 janvier

4 janvier

40

100 à 400

Bouvier
(près de thêta)

Comète absorbée 
par Jupiter ?
Virginides Du 5 février au 25 avril (approximativement) Vers le 14 février, le 25 mars et le 4 avril 24 mars

10

30 à 40

Vierge
(jusqu'à 8 radiants)

Inconnue
Lyrides Du 16 avril au 25 avril (approximativement) Du 19 au 22 avril 22 avril 20 40 à 150

Lyre
(près de mu)

Comète Thatcher
Aquarides du Sud Du 25 avril 
au 12 mai
Du 1er au 6 mai 5 mai 30 40 à 70

Verseau
(étoile êta)

Comète de Halley
Capricornides Du 19 juin 
au 11 septembre
Du 20 juillet 
au 2 août
29 juillet 10 30 à 40

Capricorne
(étoiles Algedi, alpha, sigma et tau) 

Inconnue
Du 1er juillet 
au 18 septembre
29 juillet, 6 août, 25 août. 29 juillet 20 40 à 60

Verseau
(étoiles delta, gamma, iota,)

Comète absorbée 
par Jupiter ?
Du 17 juillet 
au 23 août
Du 11 au 14 
août
12 août 60 70 à 200

De Persée à Cassiopée

Comète Swift Tuttle
Du 20 août
au 23 octobre
Du 1er au 7 septembre   10 30 à 40 Cocher
(étoiles Cappella et delta)
Inconnue
Du 20 septembre 
au 20 octobre
Du 4 au 9
octobre
8 octobre 5 10 à 500 Dragon
(près d'Alrakis)
Comète Giacobini-Zinner
Du 17 septembre 
au 12 décembre
Du 30 octobre 
au 7 novembre
  10 30 à 40 Taureau
(étoile Elnath bêta, Hyades et Pléiades)
Comète Encke
Du 15 octobre 
au 18 décembre
Du 19 au 24 octobre 21 novembre 15 40 à 60 Gémeaux-Orion
(étoiles Alhena et chi Orion)
Comète de Halley
Du 10 au 25 novembre Du 17 au 20 novembre 18 novembre 30 60 à 11000 Lion
(près d'Adhafera)
Comète Tempel-Tuttle
Du 6 au 20 décembre Du 12 au 14 décembre 14 décembre 80 90 à 500 Gémeaux
(étoile Castor)
Astéroïde Phaéton
Du 16 au 31 décembre Du 22 au 24 décembre 22 décembre 15 30 à 50 Petite Ourse
(étoile Koschab)
Comète Tuttle

Sources - toute cette page, sauf le graphique du bas, (légèrement remis en page avec insertions de liens, d'une colonne (max en 2012) et 1 modification) vient de là : http://www.astrosurf.com/borealis/obs_filante.html
Merci aux auteurs pour ce beau travail.
Et aussi pour les max de 2012:
http://pgj.pagesperso-orange.fr/meteor2012.htm

A tout moment, la Terre croise sur son orbite des amas de poussières cosmiques plus ou moins denses provenant le plus souvent de comètes. En plongeant dans l'atmosphère ces débris s'embrasent. Vu depuis la Terre, ce phénomène apparaît alors comme une (ou plusieurs) étoile qui se déplacerait à grande vitesse dans le ciel, laissant une traînée lumineuse sur son passage, d'où le nom d' "étoile filante". Chaque année, à des moments bien définis, notre planète traverse des amas de poussières plus conséquents. Le nombre d'étoiles filantes augmente alors de manière très significative, sur une période plus ou moins longue : c'est un "essaim". Lorsque l'activité est importante, en observant bien la trajectoire des étoiles filantes, on se rend compte qu'elle semblent toutes avoir été "lancées" d'un point précis de la voûte céleste, d'une étoile ou d'une constellation, que l'on définit comme étant le radiant. Les nuits de fin juillet à mi août, très réputées dans l'hémisphère boréal, sont parsemées d'étoiles filantes qui, d'après leur trajectoire, semblent provenir dans leur grande majorité des constellations du Verseau et de Persée : leur radiant (leur point de départ) se situe dans ces constellations. Par leur radiant, et leur aspect général, on les a ainsi baptisé "Aquarides" (venant d'Aquarius, le Verseau) et Perséides (depuis Persée).

Lors de soirées ou de nuits d'observations, les astronomes et autres passionnés du ciel, remarquent souvent une bonne dizaine d'étoiles filantes ou beaucoup plus. On assiste parfois à de véritables pluies d'étoiles filantes voire à de violentes tempêtes aussi magnifiques qu'impressionnantes (cf. La Tempête de Léonides du 18 novembre 1999). Il existe une multitude d'essaims (quasiment autant que de constellations) qui irradient le ciel chaque jour au rythme moyen d'une petite dizaine d'étoiles filantes par heure. Certains déploient une activité beaucoup plus importante comme celui des Géminides qui, en période de maximum, dépasse régulièrement les 100 par heure. Mais il arrive que plusieurs petits essaims se croisent et donnent un beau spectacle souvent inespéré. C'est pourquoi chaque nuit claire, il est bon de scruter le ciel à l'oeil nu pour ne rien rater des agréables surprises que les divers essaims d'étoiles filantes peuvent nous réserver.

Conseils d'observation

Une veillée nocturne à chasser les étoiles filantes demande un minimum d'organisation. En effet, il faut se préparer à passer plusieurs heures dehors, en résistant à l'appel de la chaleur et du confort de la couette ...
Premier ennemi : le froid. Même en été, les nuits peuvent étre fraîches, c'est pourquoi il vaut mieux prévoir un bon habillement. Il n'est pas nécessaire de s'emmitouffler comme une momie, un seul bon anorak bien isolant pouvant faire l'affaire.
Deuxième ennemi : le sommeil. Il faut apprendre à gérer sa fatigue et sa récupération.
Dans tous les cas, il est beaucoup plus sympathique de sortir observer à plusieurs. Vous pouvez grandement améliorer l'ambiance en prévoyant une pause boissons chaudes - petits gâteaux en milieu de nuit. Le confort d'installation sera maximum avec un bon relax, ou un matelas de camping en mousse (attention par nuit ventée, ces matelas ont la facheuse tendance à vouloir s'envoler à tout prix ...). Vous pouvez également vous enfourner dans un bon sac de couchage (mais attention au contraste de température en sortant !). Préférez évidemment un site aux horizons dégagés (surtout côté sud), et le plus à l'écart possible des éclairages urbains. Enfin, orientez vous selon la position du radiant, en cherchant toujours à couvrir la plus grande partie du ciel possible.
Si vous comptez établir des statistiques, le meilleur moyen semble d'emporter un petit magnétophone, et d'enregistrer vos commentaires (heure, origine, longueur, magnitude, couleur ...). Vous n'aurez ainsi pas besoin d'allumer de lumière, et vous ne perdrez pas des yeux la Voûte étoilée.


Nous proposons ici une petite chronologie annuelle d'essaims que l'expérience nous a appris à ne pas négliger.



Quadrantides


Un des événements célestes les moins réputés des observateurs de l'hémisphère boréal, cet essaim déploie son activité de fin décembre à la mi-janvier. Outre les conditions météo souvent délicates, l'activité maximale, tout de même de 100 à 400 par heure, se produit malheureusement sur une période très courte (de 1 à 3 heures) entre le 1er et le 5 janvier. Il s'agit donc de saisir le bon moment. La période la plus propice pour observer les Quadrantides est bien évidemment la deuxième partie de nuit lorsque le Bouvier, dont l'étoile thêta est proche du radiant, se lève à l'horizon nord-est. Ces étoiles filantes sont réputées pour leur longueur (plus de 20°) et leur somptueuse couleur dans des nuances bleutées. L'origine de cette appellation se trouve dans la vieille constellation du Quadrant Mural, située jadis entre le Bouvier et Hercule. Une autre théorie, beaucoup moins appréciée, veut que l'essaim aurait compris 4 radiants dans le Bouvier qui auraient simultanément déployé leur activité maximale. La planète Jupiter jouerait également un rôle dans l'histoire des Quadrantides, puisqu'elle aurait attiré la comète à l'origine de ces étoiles filantes.

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Virginides

Ce très vieil essaim majeur s'est peu à peu scindé en une multitude de petits essaims dont l'activité excède rarement les 10 par heure. Etant donné le grand nombre de radiants, il est possible d'observer les Virginides sur une très longue période allant de début février à fin avril. Toutefois on a noté des pics assez importants à la mi-février, mais surtout aux alentours de l'équinoxe de printemps (21 mars), d'où l'appellation "Virginides d'Equinoxe". Les étoiles filantes sont généralement rapides, assez courtes (moins de 10°) mais plutôt brillantes, ce qui les distingue des Léonides de printemps, plus jaunes, qui se produisent au même moment, avec les Draconides. Toutefois la brillance et la longueur tendent à croître après l'équinoxe. A partir de la fin mars, ce sont de véritables flèches argentées atteignant les 30° à 40° (voire plus) de longueur à magnitude allègrement inférieure à 1 qui irradient le ciel durant la première quinzaine d'avril. L'activité décroît ensuite très sensiblement pour atteindre des taux avoisinant les 3 par heure à la fin avril.

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Lyrides

Au beau milieu du mois d'avril, alors que les Virginides deviennent aussi belles que rares, quelques véritables fusées semblent provenir du nord-est et surprennent les observateurs qui n'en demandaient pas tant. La longueur, la magnitude, la couleur entre bleu et mauve de ces étoiles filantes à l'activité croissante indiquent l'essaim des Lyrides. Ce prestigieux essaim s'étale sur une période allant de la mi-avril à la mi juillet (deux autres radiants existent avec une activité négligeable), mais on retiendra surtout la deuxième quinzaine d'avril pour assister parfois à une véritable explosion. En effet, si les taux moyens des Lyrides se situent sous les 40 par heure, il arrive très souvent que l'essaim flirte avec les centaines sur une courte période autour du 20 avril. On observera ces superbes étoiles filantes en deuxième partie de nuit, voire au petit matin, lorsque la Lyre arrive au zénith.Le radiant est situé non loin de son étoile mu, aux confins d'Hercule. La matière cosmique formant les Lyrides semble produite par la comète Thatcher.

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Aquarides du Sud (Eta-Aquarides)

Très réputé dans l'hémisphère austral, cet essaim offre rarement un spectacle digne de ce nom aux observateurs de l'hémisphère boréal. En effet la position assez basse du radiant constitué par l'étoile Eta, et le lever très matinal de la constellation du Verseau, de fin avril à la mi mai, expliquent ce déséquilibre. Les Aquarides, plutôt blanches, atteignent des taux relativement élevés entre 40 et 60 par heure, dont le maximum se produit souvent vers le 5 mai. L'essaim est alimenté par les poussières de la comète de Halley.

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Ophiuchides, Herculides et Librides

Ce trio pré-estival peut se distinguer par l'activité propre à chaque essaim dont les taux se situent entre 5 et 10 pour les Herculides et les Librides, et autour de 20 pour les Ophiuchides dont le maximum intervient vers le 18 mai. Mais leur faible magnitude et leur activité aléatoire ne garantissent pas le spectacle entre mai et juin. Néanmoins, un bolide à magnitude -5 peut éclater par moments notamment du côté des Herculides.

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Scorpides et Sagittarides

Durant les courtes nuits de fin mai à mi-juillet, des étoiles filantes remontent souvent du sud en deuxième partie de nuit au rythme d'une petite quinzaine à l'heure. Si les divers radiants de ces deux essaims se croisent, les Sagittarides se distinguent des Scorpides par leur relative lenteur, et leur couleur orangée, assez rare. Le maximum de ces deux essaims intervient à la mi-juin, trop proche du solstice d'été. Conjugué à une activité très aléatoire, ces étoiles filantes sont négligées par les observateurs affirmés de l'hémisphère nord qui, souvent, ne disposent pas plus de 2 heures de nuit noire.

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Capricornides

De fin juin à début septembre, s'étale l'essaim des Capricornides, aux divers radiants. Ces étoiles filantes, pas très rapides, donnent très souvent de somptueuses traînées dorées. S'il est relativement rare d'en voir plus d'une dizaine à l'heure, de très courts pics cumulant à 40 par heure peuvent éclater, comme à la fin juillet, lorsque se produit le maximum des Alpha Capricornides.

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Aquarides du Nord

Les nuits se rallongent et redeviennent extrêmement intéressantes pour les observateurs de l'hémisphère boréal en cette fin juillet. Le ciel est plus noir mais aussi plus irradié par des étoiles filantes dont la majeure partie semblent provenir de la grande constellation du Verseau qui pointe ses étoiles à l'horizon est. Les Aquarides ont une couleur blanchâtre et leur magnitude se situe généralement autour de 3. Les taux dépassent très souvent les 60 par heure entre le 29 juillet et le 1er août où intervient le maximum des Delta Aquarides, relayées par les Iota Aquarides Nord, en complément des Capricornides, des Cygnides et des premières Perséides, qui sont observables durant ces nuits. On connaît pas moins de 4 radiants dont l'activité s'étale jusqu'en fin septembre. D'autres pics peuvent se produire alors dans la période, sans que toutefois l'activité n'égale celle de fin juillet.

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Perséides

L'essaim d'étoiles filantes le plus connu de tous, des observateurs comme des amateurs, s'étale sur un mois, généralement à partir de mi-juillet jusqu'à la deuxième quinzaine d'août. La relative douceur des nuits aoûtiennes permet une confortable observation de ces étoiles filantes, reconnaissables par leur coloration allant du cuivré au vert ! Leur magnitude flirte souvent avec le 0 et les taux sont généralement compris entre 50 et 70 par heure. Toutefois les nuits du 11 au 14 août voient des pics successifs pouvant dépasser les 100. Le radiant, mouvant entre la constellation de Persée et celle de Cassiopée, permet aux observateurs de l'hémisphère nord de voir ces étoiles filantes du début en fin de nuit, avec toutefois un gain d'activité en seconde partie de nuit, lorsque les deux constellations se trouvent proche du zénith. La comète Swift Tuttle est à l'origine de l'essaim. Associées aux Capricornides, aux Aquarides, ainsi qu'aux essaims mineurs des Cygnides et des Piscides Australides, les Perséides promettent un excellent spectacle estival.

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Aurigides

Alors que les Perséides ne sont presque plus qu'un (agréable) souvenir, de jolies flèches argentées au rythme d'une petite quinzaine par heure sillonnent le ciel de la fin d'été. Nous sommes en présence des Aurigides dont le maximum intervient durant les premiers jours de septembre, mais plus généralement autour du 1er septembre. Le lever en première partie de nuit de la constellation du Cocher dont l'étoile delta constitue le radiant, permet de voir ces étoiles filantes à tout moment de la nuit. L'activité dure un mois, entre le 20 août et le 20 septembre. Les Aquarides et les Capricornides n'ayant pas totalement disparu à cette période, le spectacle se présente donc sous de bonnes augures.

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Draconides-Giacobinides

Du 20 septembre au 15 octobre, il est possible d'observer ces étoiles filantes produites par les poussières cosmiques laissées par la comète Giacobini-Zinner. Les taux très aléatoires vont de 0 à plusieurs centaines par heure ! Le radiant situé dans la tête du Dragon, constellation circumpolaire permet des observations du début à la fin de la nuit dans l'hémisphère boréal. Le maximum intervient fréquemment autour du 6 octobre.

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Taurides

Voilà l'essaim le plus long de l'année, et peut être également le plus vieux. Chaque nuit d'automne, de septembre à décembre, voit défiler ces belles étoiles filantes blanches, plutôt brillantes et relativement lentes. Si l'activité excède rarement les 15 par heure, on peut observer des pics début novembre à 30 par heure, relatif au maximum des Taurides Nord et des Taurides Sud, deux des 4 radiants que compte cet essaim associé à la comète Encke.

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Orionides

La comète de Halley, après avoir servi les Eta-Aquarides aux observateurs méridionaux en mai, délivre les somptueuses Orionides. Si l'activité majeure de cet essaim est toujours observée autour du 23 octobre, les Orionides sont observables de mi-octobre à mi-décembre avec toutefois des taux horaires presque négligeable. On préfèrera donc surprendre ces étoiles filantes longues et violacées durant les nuits du 19 au 25 octobre, pendant lesquelles les pics peuvent atteindre 60 par heure. Le radiant, situé près de l'étoile Chi Orion, non loin des Gémeaux favorise une observation en 2ième partie de nuit.

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Monocérotides

Cet essaim découvert dans les vingt dernières années se montre très capricieux puisqu'en 1995 le taux a atteint 6000 par heure le 20 novembre sur une très courte période. Depuis les Monocérotides sont plutôt discrètes et ne dépassent que rarement les 5 par heure ! La "jeunesse" de cet essaim explique un manque de données précises quant à sa périodicité et ses caractéristiques. Il est juste recommandé de scruter le ciel du 10 au 30 novembre pour s'attendre à quelques surprises.

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Léonides

Très réputé pour ces tempêtes périodiques où les taux se chiffrent en milliers par heure autour du 18 novembre, l'essaim est actif chaque année entre le 10 et le 25 novembre. En dehors de ces célèbres tempêtes qui se déclenchent tous les 33 ans environ, à chaque fois que la Terre croise un amas de poussières très important laissé par la comète Tempel-Tuttle, les Léonides bénéficient de taux honorables entre 20 et 150 par heure. Le radiant est facilement repérable dans la tête du Lion, lors de ces explosions légendaires. Les étoiles filantes sont généralement assez courtes et très rapides.

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Géminides

Les difficiles conditions météorologiques du mois de décembre ont largement terni la réputation de l'essaim des Géminides. Pourtant avec des taux moyens supérieurs à 70 par heure, des maximums à plusieurs centaines, on est ici en présence de l'essaim le plus important de l'année, et le plus méconnu et négligé des amateurs qui ne jurent souvent que par les Perséides (et les Léonides) ! L'activité s'étale du 6 au 20 décembre avec un maximum qui se produit chaque année entre le 12 et 14 décembre. Le radiant se situe vers Castor, l'étoile principale de la constellation des Gémeaux, qui se lève en début de nuit en cette période, ce qui facilite encore plus les observations de ces étoiles filantes plutôt rapides et assez brillantes (magnitude moyenne autour de 2) d'une coloration jaune. La matière première donnant naissance aux Géminides serait fournie par l'astéroïde Phaéton.

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Ursides

Les Oursides concluent une année d'étoiles filantes, par une activité de l'ordre de 15 par heure qui s'étale sur la deuxième quinzaine du mois de décembre. Le radiant situé dans la Petite Ourse sur l'étoile Koschab (bêta), permet une observation toute la nuit de ces étoiles filantes pas très rapides et peu brillantes, produites par les poussières de la comète Tuttle. Le maximum intervient autour du 23 décembre où les pics peuvent atteindre les 50 par heure.

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Nota bene

Presque chaque nuit, les observateurs pourront remarquer une ou plusieurs étoiles filantes semblant venir du pôle nord qui ne correspondent pas aux essaims actifs. Si la plupart des amateurs, même confirmés, préfèrent les qualifier de "sporadiques", il s'agit le plus souvent de petits essaims d'Oursides et de Bootides voire de Draconides ou de Lynxides, dont la multiplication des radiants les rend actifs presque toute l'année. Compte tenu de leurs taux inférieurs à 5 par heure, leur intérêt nous apparaît très limité.


Cédric Rouvier
Sébastien Muller
http://www.astrosurf.com/borealis/obs_filante.html


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Nicolas FAURE

 

EtoileFilanteBolide.gif

 

 


Date de création : 11/12/2010 • 14:45
Dernière modification : 14/12/2018 • 10:16
Catégorie : L'actu
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