Certains pensent que oui, pour se défendre contre une aggression ou pour se défouler, comme quand "on pète un cable". Quand on est énervé on ne se controle pas toujours.
La violence peut commencer par des mots qui sont "blessants"
Beaucoup pensent que ça ne sert à rien, que la violence ne résoud rien, qu'il faut mieux parler. Le frère d'une élève va d'ailleurs bientôt passer devant un juge pour avoir frappé quelqu'un. On ne peut donc pas faire justice soi-même.
Tous les élèves pensent que la violence conjugale n'est jamais justifiable.
Parfois ce sont des pays qui utilisent la violence pour rétablir la paix : les USA ont fait la guerre en Afganistan suite à l'attentat qui a fait tomber les tours jumelles à New-York et ils ont même fini par tuer Ben Laden qui était à l'origine de l'attentat.
Dernièrement la France est intervenue au Mali pour éviter le terrorisme et le développement de l'intégrisme religieux. Certains élèves pensent que cette intervention n'était pas nécessaire et qu'au lieu d'envoyer nos soldats se faire tuer au Mali il aurait mieux fallu utiliser cet argent pour aider les pauvres en France.
Certains pensent même que si les djihadistes avaient été plus nombreux au Mali la France ne serait pas intervenue.
Le viol a aussi été abordé comme forme de violence.
Souvent alcool et violence sont liés.
A l'EREA les élèves ont le sentiment qu'il y a parfois un enchainement de violence, violence verbale qui se transforme en violence physique. Heureusement les professeurs ne frappent pas les élèves.
Enfin, la violence peut aussi être l'expression d'une maladie : l'autisme ?